Chapitre 2 : Le chemin vers la forêt d'Oléonne

Un enfant d'une quinzaine d'années rejoignit la sortie Sud. Il était tôt, le soleil venait de se lever, et le garçon courait, un énorme sac sur le dos. On se demandait comment il pouvait porter tout ça sans s'écrouler. Ses petits mollets étaient tendus, et si les scouts avaient existé dans ce monde, il en serait probablement le créateur, tellement il en avait l'allure. Essoufflé, il s'arrêta près d'une statue qu'il n'avait jamais vue, et, voyant que personne n'était encore arrivé, il s'assit sur le socle, pour reprendre son souffle. Ses grands yeux étaient inquiets. Il espérait que les autres ne tarderaient pas.

Voyant le magasin ouvrir, Jérémy entra comme une flèche et salua le marchand "Salut! Dites j'pourrais voir ce que vous avez comme objets qui pourrait être utiles en situation de combat inévitable de boss avec trois niveaux de plus que moi ?.. Nan, on va juste dire en situation de combat, j'ai pas assez pour une potion légendaire qui me rend invincible pendant trois minutes"

"En situation de combat..." 

Le marchand réfléchit un instant, puis ajouta : "Ecoutez, j'ai bien quelque chose... Vous voyez ce diadème ?" demanda-t-il en indiquant une couronne hors de portée d'une main baladeuse. "Je sais qu'elle n'est pas des plus jolie, elle est très vieille, et, sur un homme, c'est loin d'être des plus séduisants. J'avoue qu'en la portant, vous aurez l'air d'une véritable mauviette. Mais vous ne serez pas déçu. Elle a été forgée pour une princesse d’antan, et enchantée pour la protéger."

"Je vous la vends pour seulement 1000 dragons d'or."

"Hum... Je pense que je m'en passerais, déso', sur ce, bonne journée à vous." Et Jérémy quitta le magasin pour se rendre vers la forêt

Kharn, qui dormait dans une auberge, se leva et commença sa route vers la sortie sud de la ville, comme l'avait indiqué son ami.
Une fois arrivé, il vit un enfant essoufflé et d'un air inquiet qui était assis sur le socle d'une statue. Il s'approcha de l'enfant pour lui proposer un fruit, pour qu'il se sente mieux.

Jérémy arriva à la sortie sud, il aperçu le tréant avec un garçon, "J'suis pas le premier on dirait, si t'es bien le tréant d'hier. Eldryn est pas encore arrivé ?"

Kharn répondit à Jérémy : "Je suis bien le tréant que tu as vu hier. Il n'y a que nous pour l'instant, Eldryn n'est pas encore là. Je vais méditer un peu en attendant qu'il arrive." Kharn se mit alors par terre en tailleur, les yeux fermés, et commença à méditer.

Jérémy n'ayant rien à faire, il repensa au diadème qui lui avait proposé le marchand, il se dit "Bon, j'imagine que tout le monde à du acheter quelque chose, et puis, peut être que ça rendra pas si mal ..." et donc retourna chez le marchand "Rebonjour, finalement j'ai changé d'avis, ce diadème pourrais m’intéresser..." et sorti sa bourse

Le marchand sortit son diadème, retira tous les pièges qui protégeaient cette beauté, et pris les 1000 D'O de la main de Jérémy. Il posa ensuite le diadème dans sa main.

"Oh, j'ai oublié de vous dire... Vous devez le mettre sur votre tête pour qu'il fasse effet. Sinon, rien ne fonctionne."

Tout à coup le grand sourire de Jérémy s’effaça, il partit en disant un "Merci...".
Il ne voulait pas qu'on le voit avec ça sur la tête, mais s'il voulait que ça fasse effet ... Il mit 2 minutes pour se décider et le cacha comme il le pouvait avec ses cheveux. "J'le ferait repeindre en noir et bleu ..." se dit-il en repartant rejoindre la sortie.

Fiorra, c'étant fait très discrète durant la fin de la journée précédente, arriva sur les lieux du rendez-vous..
Elle s’installa du les branches du premier arbre qu'elle vit, après ce long voyage a l’intérieur de cette ville qui l'avait légèrement fatigué ses ailes, et ce mis à chercher le garçons du rendez-vous.
L'ayant trouvé presque immédiatement après c'être posée sur la branche, elle se rendit compte qu'elle avait dérangé la méditation du Tréant.
Ce r'envolant de la branche, elle s’excusa auprès de ce dernier, et lui demandais si il était le seul déjà arrivé au point de rendez-vous.

Jérémy, venant d'arriver à la sortie répondit à Fiorra "Je suis là depuis une quinzaine de minute, j'suis juste allé faire un truc entre-temps en attendant le vieux"

Remarquant le bijoux de Jérémy, Fiorra s’exprima "Heum..Jolie diadème...Mais ce n'est pas un bijoux pour les femmes de votre espèce ?"

Ayant craint ceci, il répondu "Euh... Longue histoire, et puis, ce truc est soit-disant enchanté pour protéger son porteur, alors ça me va ... Surtout que c'est déjà plus classe que d'avoir un seau ou une marmite pour casque ..."

Lysander se réveilla avec un énorme mal de crâne. A l'instant où il entrouvrit les yeux la lumière les lui transperça, il les referma aussitôt. Après un moment, il parvint à les ouvrir et se tenta de se lever il tituba et tomba au sol, il vit est une bouteille de vin vide au sol et une tâche sur le tapis de sa chambre. Il se releva tant bien que mal et s'habilla.

Il partit chercher Helena à l'étage des servants. Il partirent en direction de là où Eldryn leur avait donné rendez-vous. Il salua le tréant, la fée et le jeune garçon avec un simple : " 'Jour".

Il vit le diadem de Jérémy et lui dit : "Tiens je savais pas que tu étais une fille."

Commençant à être énervé, Jérémy lança un grognement et mit le diadème sur son coup, comme un collier et lança "Le prochain qui se moque j'le décapite."

Aldelaiel se promenait dans les rues délabrées et insalubres de Manila quand il apercut un groupe de personnages particulièrement hétéroclites - et de ce fait insupportablement inesthétiques. L'un d'entre eux cependant avait couronné sa tete d'une bien rare relique, et son aura attira le regard de l'elfe, qui s'approcha de cet étranger et de ses acolytes. << Ola jeune et faible d'hoine ! s'exclama-t'il avec un dédain apparent, D'où vous vient votre diadème ? >> Ledit d'hoine était en train d'enfoncer son bijou en collier, ce qui fit hausser les sourcils du Sìle : quelle idée stupide ?

Jérémy se demandait deux secondes qui lui parlait et aperçu l'elfe et répondit "Ce truc, j'l'ai juste acheté dans chez le marchand général. Et si je l'ai en collier c'est juste parce que ces gars là se foutent de moi... Disons que c'est pas le genre de truc qu'un homme se met sur la tête."

La réponse heurta le Sìle de manière démesurée - mais compréhensible : << Comment ?! Les diadèmes ne sont pas pour les hommes ? Je porte moi même des diadème jeune fou ! Insinues tu donc que je ne suis point un homme ? Sais tu ai moins que les diadèmes sont elfe ?! Renies tu ainsi l'évidente supériorité de la race elfique sur votre misérable peuple qui rampe dans les caniveaux remplis des contenus rances de vos pots de chambres ? M'abaisserais tu donc à cette infamie humiliante ?! Dégaine ton arme et réponds de ton sang à cet affront !>> Alors que le ton était monté, finissant presque par crier - et attirant de ce fait les regards des badauds, Aldalaiel fit chanter la lame de son arme millénaire sur le cercle métallique qui terminait son repos, et, la lame au clair, se raidit dans une position de combat.

Lysander semblait blasé et dit à l'elfe : "Wow, calme toi bonhomme, peut être que t'as des choses à prouver mais pas nous, donc tes démonstrations exagérément masculines tu peux les faire à la taverne".

<< Toi, le buveur de pisse, retourne noyer ta vie stupide dans l'urine, la taverne est bien plus appropriée à toi qu'à moi, sois sur que j'y viendrai faire tomber cet appendice ignoble qui porte ce que d'autres osent surement appeler ton visage ! À nous deux, jeune fou ! >> et ce faisant, il s'approcha d'un pas de son adversaire désigné.

"Oulà, je voulais pas vous offensez, c'est juste que les autres trouvent ça ringard; et puis, pourquoi l'aurais-je acheté si c'est pour me ridiculiser ? Mais s'il vous plait, je pense pas que ça soit le bon moment pour s'entretuer ..." répondit Jérémy, qui ne voulais pas avoir à tuer quelqu'un qu'il vient juste de rencontrer ou justement se faire tuer

Lysander hurla de rire au point d'en avoir des crampes à l'estomac il regarda l'elfe et lui dit: "Prends moi mon lapin". Il dégaina Jugement, et pointa l'épée de deux mètres devant lui, d'une seule main, sans trembler ni faiblir.